Nos valeurs en matière de formation

La formation est un moyen de mettre en œuvre un projet d’agriculture citoyenne et territoriale. Notre activité de formation est tournée vers le changement de pratiques, vers la transition pour une agroécologie paysanne et l’installation de personnes non issues du milieu agricole et rien de tout cela n’est neutre. Questionner la formation, c’est donc questionner des enjeux politiques, stratégiques et aussi économiques.

Quelle formation pour quelle agriculture ?

Nous nous situons dans le champ de l’accompagnement agricole, pas du conseil ou de la prescription, dans le champ du collectif (notre accompagnement n’est pas en priorité un accompagnement individuel) et nous visons à l’autonomie, comme valeur clé pour la transition vers l’agroécologie paysanne. Nous travaillons avec les paysan·nes de l’émergence du projet de vie jusqu’à la transmission, dans le cadre d’un métier en pleine évolution.

En formation comme ailleurs, nous sommes en étroite connexion avec les publics et le terrain, comme en témoignent plusieurs caractéristiques de nos formations :

• La dynamique ascendante de formulation de nos propositions ;
• La ferme comme lieu mais aussi support réel de formation ;
• La pédagogie de projet, voire de chantier, qui inscrit la formation dans le champ non seulement de l’acquisition de compétences mais aussi dans celui de la production, en phase avec les attentes professionnelles des publics.

Vers une mutualisation de nos actions

Nos thématiques de formation sont très variées ! Au niveau territorial, toutes nos organisations sont différentes, et cela est également vrai pour la formation : nos réseaux ont entre 1 et 50 organismes de formation, de l’échelon départemental à l’échelon national. De nombreux partenariats à géométrie variable existent déjà, du local au national, y compris via les InPact territoriaux.
Avec les constantes réformes de la formation professionnelle, des tensions supplémentaires sur le modèle économique de nos structures menacent de les priver du financement de leur activité de formation. À terme, cela pourrait réduire la diversité de l’offre de formation en agriculture et la possibilité de se former à une agriculture différente. Pour surmonter notre dépendance économique au fonds de formation Vivea ou l’obligation de certification qualité qui menace d’imposer à la formation des normes et une standardisation délétères, nous faisons le pari de la mutualisation entre membres d’InPact.