Nathalie Barthe, administratrice du Réseau Civam

Pour le Réseau Civam, participer au projet Territoires à vivre·s se présentait comme une suite logique et espérée du projet Accessible. Les collaborations avec des structures au plus proche des « laissés pour compte » de l’accès à une alimentation choisie nous avaient permis d’avancer dans nos réflexions sur les changements nécessaires des systèmes alimentaires actuels. Les outils produits, comme le film La Part des autres, nous ont fait rencontrer des citoyens de toutes conditions. Lors des débats, nous avons pu constater la volonté de justice sociale, en particulier l’avènement d’un droit à l’alimentation, quand on est suffisamment informé sur le système actuel.

Personnellement, les résultats de ce projet m’ont donné l’espoir que le monde agricole que nous représentons au sein de nos structures soit compris et entendu. Que le modèle dominant ne soit plus « le modèle ». Nous prônons un système qui répond à l’urgence d’agir contre les dégradations environnementales et sociales croissantes. Partout sur les territoires, les initiatives de démocratie alimentaire fleurissent. Il s’agit désormais de faire alliance, d’essaimer, d’échanger et de se regrouper pour bousculer le rapport de force en faveur du droit à l’alimentation.